Nouvelle législation sur les biointrants agricoles brésiliens
La nouvelle loi sur les biointrants régule la production, la commercialisation et l’utilisation des biointrants dans les secteurs agricoles, aquacoles et forestiers. Elle met à jour les lois existantes sur les pesticides et les engrais et introduit des directives réglementaires pour assurer une transition en douceur et la mise en œuvre du cadre des biointrants.
Portée de la loi : prévoit la production, l’importation, l’exportation, l’enregistrement, la commercialisation, l’utilisation, l’inspection, la supervision, la recherche, l’expérimentation, l’emballage, l’étiquetage, la publicité, le transport, le stockage, les frais, la prestation de services, l’élimination des déchets et des emballages et des incitations à la production de biointrants pour une utilisation agricole, animale, aquacole et forestière, y compris la production à des fins d’utilisation personnelle.
Définition des biointrants : produit, processus ou technologie d’origine végétale, animale ou microbienne, y compris ceux issus d’un processus biotechnologique, ou structurellement similaire et fonctionnellement identique à ceux d’origine naturelle, destiné à être utilisé dans la production, la protection, le stockage et le traitement des produits agricoles ou dans les systèmes de production aquatiques ou les forêts plantées, qui interfère avec la croissance, le développement et les mécanismes de réponse des animaux, des plantes, des micro-organismes, du sol et des substances dérivées et qui interagit avec les produits et processus physico-chimiques et biologiques.
CHANGEMENTS IMMÉDIATS AVEC LA PUBLICATION DE LA LOI
La loi n° 10.603 du 17 décembre 2002 (loi sur la protection des données) sera modifiée avec l’inclusion des biointrants dans son champ d’application. La loi n° 14.785 du 27 décembre 2023 (loi sur les pesticides) et la loi n° 6.894 du 16 décembre 1980 (loi sur les engrais) seront mises à jour avec l’exclusion des biointrants qui seront traités par la nouvelle loi sur les biointrants. En résumé, les pesticides d’origine biologique, les biofertilisants et les inoculants. Les producteurs en exploitation acquièrent le droit de produire leurs propres biointrants et il leur est interdit de multiplier des produits commerciaux. Les produits semi-chimiques à action exclusivement mécanique, tels que les plaques et les pièges, et les attractifs alimentaires destinés à surveiller les insectes dont les ingrédients actifs proviennent exclusivement de la fermentation biologique ou de la nourriture et de leurs résidus sont désormais exemptés de l’enregistrement.
Il n’y aura pas de changements immédiats, à l’exception des produits semi-chimiques mentionnés dans l’item ci-dessus.
ASPECTS QUI DEVRONT ÊTRE RÉGLEMENTÉS
Définitions : catégories de biointrants, nouveau produit, produit de faible toxicité et de faible écotoxicité, entre autres. Législation pour les dispositions transitoires. Enregistrement de produits aux multiples fonctions. Exigences d’enregistrement pour chaque catégorie de biointrant – aucun changement majeur n’est attendu dans les exigences d’enregistrement des produits, compte tenu du scénario actuel. RRR : Recyclage, rework et revalidation
Il y a d’autres aspects, principalement liés à la ferme, aux incitations fiscales, aux frais, aux clones, entre autres, qui seront discutés en temps voulu.
ENREGISTREMENT DES PRODUITS
L’enregistrement des biointrants ou des inoculums de biointrants produits ou importés à des fins commerciales est obligatoire. Le MAPA restera l’organisme d’enregistrement L’ANVISA et l’IBAMA ne seront impliqués que dans les processus d’enregistrement des nouveaux produits destinés au contrôle phytosanitaire. Les produits qui ne sont pas destinés à la lutte contre les ravageurs et/ou les maladies, tels que les inoculants et les biofertilisants, continueront d’être évalués uniquement par le MAPA.
Il n’y a pas encore de définition d’un nouveau produit. Il est prévu d’être inclus dans le décret réglementaire.
Possibilité d’enregistrer un produit avec des fonctions multiples, qui doit répondre aux exigences de la catégorie la plus restrictive
DISPOSITIONS TRANSITOIRES
Délai pour réglementer la loi : jusqu’à 360 jours Jusqu’à ce que cette loi soit réglementée, le processus de nouveaux enregistrements suivra ce qui est prévu dans la législation spécifique Les produits enregistrés restent pleinement valables et ne seront pas annulés. Il ne sera nécessaire, au moment opportun, que de procéder à une migration pour s’adapter aux nouvelles lignes directrices. La règle du MAPA prévoit la transmission et le traitement des processus déposés et non encore approuvés à la date d’entrée en vigueur de cette loi, sans préjudice ni interruption de son traitement. En d’autres termes, l’idée est que cela n’aura aucun impact sur les produits déjà enregistrés, ainsi que sur les processus en attente d’analyse. Après la réglementation spécifique, le secteur disposera de 12 mois pour s’adapter aux nouvelles réglementations.
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